Glossaire

 

APPROCHE SYSTÉMIQUE

Nouvelle approche permettant d’organiser les connaissances en vue d’une plus grande efficacité de l’action. La systémique se rapporte
à l’étude des systèmes et de leur évolution dans le temps.
Source : de Rosnay, Joël (1995). L’homme symbiotique, Éditions
du Seuil, Paris.

 

BIOSPHÈRE

L’ensemble de tout ce qui vit sur la planète.
Source : de Rosnay, Joël (1995). L’homme symbiotique,
Éditions du Seuil, Paris.

DESIGN LIBRE

Le Design libre est une pratique développée par l’association Ultra Éditions, à savoir un courant de pratiques de Design encourageant le partage par la diffusion d’éléments de conception, comme les plans. Le Design libre tend à démocratiser les gestes, les usages par la fabrication D.I.Y. en levant l’abstraction sur les objets qui nous entourent.
Nous cherchons, avec une équipe de Designers associés à nos projets, à créer d’autres modes de production basés sur l’entraide, la collaboration et la libre circulation des connaissances. Nos initiatives ont en commun le développement d’approches alternatives de modes de partage des savoirs et des pratiques, approches qui conduisent depuis 2011 à la mise en place de publications et d’ateliers contributifs. Nos regards se portent autant sur la résurgence et l’actualisation de formes politiques contributives que sur un engagement créatif prospectif.

ÉCOSYSTÈME

Système regroupant des espèces vivantes en interdépendance. Par extension, système rassemblant des êtres vivants et des machines fonctionnant en interdépendance.
Source : de Rosnay, Joël (1995). L’homme symbiotique, Éditions du Seuil, Paris.

ECOSPHÈRE

L’ensemble des écosystèmes naturels et de ceux construits par l’homme.

ÉMERGENCE

Apparition soudaine de structures, d’idées, de systèmes originaux.
Source : de Rosnay, Joël (1995). L’homme symbiotique, Éditions du Seuil, Paris.

GOUVERNANCE

La gouvernance est une forme possible de gouvernement pour l’avenir. Ce terme signifie la co-gestion adaptative et en réseau de toutes les actions de gouvernement.
Source : de Rosnay, Joël (1995). L’homme symbiotique, Éditions du Seuil, Paris.

LOW-TECH

Le low-tech ou basse technologie, qui peut sembler être un oxymore, par opposition à high-tech, est un ensemble de techniques simples, pratiques, économiques et populaires. Elles peuvent faire appel au recyclage de machines récemment tombées en désuétude.
Ce sont des solutions techniques qui cherchent à être simple, bien pensées, bien dimensionnées et réparables. Elles sont issues d’une fabrication plus locale, favorisant l’emploi, plus proche de l’artisanat que de la industrielle, voire de la prosommation.
Les low-tech sont des techniques issues de matériaux recyclés ou directement de la nature. Elles sont souvent peu gourmandes en énergie et respectent donc l’environnement.
Ce sont des techniques visant à remettre l’homme au centre des principales préoccupations, de par son savoir-faire et son sens pratique. Il s’agit d’être ingénieux afin de fabriquer ou de réparer soi-même les objets. Le low-tech est donc un concept humaniste proche du Do It Yourself, philosophie qui incite les individus à réaliser leurs propres objets à partir de pièces détachées ou de composants simples.
Plus concrètement, les low-tech sont assez présentes dans la vie quotidienne. Par exemple, aller au travail à vélo ou réparer soi-même ses appareils au lieu de les jeter correspondent à la philosophie low-tech. Elles sont principalement utilisées dans les pays en développement, où les hautes technologies sont parfois difficiles à mettre en place et extrêmement coûteuses. Les low-tech constituent alors une solution pour le développement de ces pays où les populations locales ne sont pas toujours en mesure de réparer les systèmes sophistiqués.
Source : fr.wikipedia.org/wiki/Low-tech

OASIS

Dans sa forme la plus aboutie, une oasis se construit autour de cinq principes fondamentaux, cinq leviers de changement individuel et collectif.
— Agriculture et autonomie alimentaire
— Éco-construction et sobriété énergétique
— Une gouvernance respectueuse
— L’accueil et l’ouverture sur le monde
— Mutualisation

oasis-ressources

Certains lieux qui respectent les cinq piliers ci-dessus ne sont pas destinés à être des lieux de vie permanents. Ils ont davantage une vocation d’accueil, de transmission par des formations ou des stages… Sur ces lieux n’habite qu’une famille, voire personne, mais un certain « faire-ensemble » est développé par les personnes qui y travaillent ou s’y retrouvent très souvent.
Source : www.colibris-lemouvement.org/projets/projet-oasis/quest-ce-quune-oasis

TIERS LIEUX

Les tiers-lieux sont des espaces physiques pour faire ensemble. Chaque tiers-lieu a sa spécificité, son fonctionnement, son mode de financement, sa communauté. Mais ils permettent tous les rencontres informelles, les interactions et l’innovation sociale. Ils sont les lieux des transformations du travail, de la transition écologique, favorisent l’apprentissage de pair à pair, la créativité et les projets collectifs tout en offrant convivialité et flexibilité. Ils sont ces nouveaux lieux du lien social, de l’émancipation et des initiatives collectives qui contribuent à la vitalité de nos territoires.
On trouve dans ces lieux de nombreuses activités :
a) Travailler autrement
b) Faciliter le rapport à la culture et aux savoirs
c) Mutualiser de moyens de recherche
d) Créer, fabriquer, innover
e) Contribuer et participer
f) Mettre en oeuvre la transition écologique
g) Accéder aux services publics et droits sociaux
h) Faciliter l’appropriation du numérique
Source : societenumerique.gouv.fr

SYMBIOSE

Association entre espèces vivantes se réalisant au bénéfice mutuel des partenaires. Par extension : association entre des espèces vivantes et des systèmes ou organisations macro-biologiques incluant des machines.
Source : de Rosnay, Joël (1995). L’homme symbiotique, Éditions du Seuil, Paris.

SYSTÈME COMPLEXE

Un système complexe se caractérise par le nombre des éléments qui le constituent, par la nature des interactions entre ces éléments et le nombre et la variété des liaisons qui relient ces éléments entre eux. Des exemples de systèmes complexes sont : la cellule, une ville, un écosystème.
Source : de Rosnay, Joël (1995). L’homme symbiotique, Éditions du Seuil, Paris.